Patrick Sappa, dirigeant de Sopreco : « un an après, le rapprochement avec Quiétalis reste une formidable opportunité »
En dépit des conséquences importantes de la crise COVID, la société d’installation et de maintenance Quiétalis a fait le choix de poursuivre le rachat de l’entreprise Sopreco, basée dans le Sud-est de la France. Son dirigeant revient pour nous sur les conséquences de ce rachat pour les deux entreprises et les deux dirigeants, avec un an de recul.
Il y a environ un an, Quietalis finalisait le rachat de Sopreco ? Comment et à quel occasion Quiétalis vous a approché ?
Le processus de rachat de Sopreco par Quiétalis a abouti le 2 décembre 2020. Les deux entreprises se connaissaient déjà bien et se croisaient régulièrement sur la région Sud-Est. Nous avons d’ailleurs collaboré de façon intelligente sur plusieurs dossiers, nous étions plus confrères que concurrents.
La rencontre entre Vincent Stellian, président de Quiétalis, et moi-même a eu lieu début 2021 à un moment où les deux entreprises connaissaient un tournant dans leur stratégie. Sopreco, après un développement constant sur les 10 dernières années, était devenue une des entreprises leaders sur son marché, dans la région Sud-Est, mais elle avait atteint un « plafond de verre ». Quiétalis, de son côté, après plusieurs années de structuration et de consolidation, était à la recherche d’entreprises saines, à forte notoriété et riche de savoir-faire à la fois similaires et complémentaires pour poursuivre son développement et son maillage du territoire national.
Sur tous ces sujets – la stratégie, les marchés, la philosophie d’entreprise et la conception du métier, les planètes se sont retrouvées parfaitement alignées dès la première rencontre.
Qu’est ce qui a séduit Quiétalis chez Sopreco, et qu’est ce qui, vous, vous a convaincu de mener la transaction à son terme ?
Vincent Stellian serait plus à même de répondre que moi concernant Quiétalis ! Pour ma part, je pense, comme cela a été dit auparavant, que Sopreco représentait une entreprise saine et rentable, avec une forte notoriété dans le domaine de la maintenance et du SAV, en plus d’un savoir-faire reconnu auprès des clients régionaux fidèles. De son côté, Quiétalis cherchait à consolider ses positions dans le Sud-Est de la France notamment. Le rapprochement avec Quiétalis relevait donc de l’évidence.
Pour ma part, ma première rencontre avec Vincent Stellian a été déterminante. J’ai apprécié l’homme, ses valeurs, sa vision stratégique et sa capacité à fédérer. C’est cette communauté de valeurs entre nos deux entreprises et entre deux dirigeants qui a ensuite à la fois permis et facilité le rapprochement.
N’y-avait-il pas un risque de « dilution » de l’identité locale de Sopreco dans un groupe de dimension nationale comme Quiétalis ?
Quiétalis est déjà la réunion d’entités locales autonomes, ayant toutes la même organisation, les mêmes process et la même stratégie, mais constituées d’équipes locales connaissant parfaitement leurs clients et appartenant totalement à leur territoire. Ce qui fait la force et la puissance d’un groupe national comme Quiétalis, c’est précisément de reposer à ce jour sur 25 patrons accompagnés de leurs équipes, au service des clients locaux, régionaux ou nationaux. Concernant ces deux dernières catégories, seul le maillage de Quiétalis est à même d’apporter une réponse complète et satisfaisante, sans équivalent sur notre marché.
Le rapprochement Sopreco/Quiétalis doit plutôt être vu comme l’addition de forces complémentaires qui sont venues enrichir l’offre de service pour nos clients.
Qu’est-ce que ce rapprochement a changé pour Sopreco et les clients de Sopreco concrètement ?
En interne, le principe du rapprochement n’a posé aucune difficulté pour les équipes de Sopreco, bien au contraire : intégrer un groupe national leur offre plus d’opportunités de formation, d’évolution de carrière ou tout simplement de mobilité géographique. Certains salariés, toujours basés à Marseille ont par exemple intégré des fonctions support au siège (comptabilité, RH, audit, process qualité…). Ces possibilités nouvellement offertes contribuent à la fidélisation de nos salariés.
Côté client, le changement est transparent puisque les équipes, la localisation, même le format des rapports d’interventions sont restés les mêmes. Par contre, l’addition de nouveaux moyens et l’appui des services supports viennent renforcer la qualité de l’accompagnent de nos clients.
Comment s’envisage et se vit le passage de « chef d’entreprise indépendant » à « directeur de BU d’un groupe national » pour schématiser ?
C’est une évolution logique et attendue. Depuis mes débuts dans ce métier, j’ai toujours été convaincu que l’histoire ne pouvait s’écrire qu’au niveau national. Accompagner nos clients partout en France, leur offrir la même qualité de service, des conseils à 360° et intégrer des activités complémentaires nous différencient par le haut sur un marché très concurrentiel, même si nous restons le seul cuisiniste français multimarques et national.
La somme de mes expériences passées dans des groupes à forte croissance aux côtés de patrons visionnaires à l’image de Vincent Stellian m’a permis d’intégrer le groupe avec sérénité. La qualité des équipes de Quiétalis, leur professionnalisme et leur bienveillance, et enfin les marques de confiance de Vincent Stellian ont fait le reste !